Région des savanes / lutte contre l’extrémisme violent : des leaders communautaires formés aux stratégies de changement non-violent
L’ONG YOUTH AWAKE a organisé, du 25 au 27 août dans la région des Savanes, une série d’ateliers de restitution sur les stratégies de changement non-violent et le principe « Do No Harm » (« ne pas nuire »). Ces formations ont ciblé les maires, conseillers municipaux, comités villageois de développement (CVD) et leaders religieux des communes de Cinkassé 1 et 2, Kpendjal 1 et 2, Oti 1 et Oti-Sud 1. Ces ateliers s’inscrivent dans le cadre du projet « Renforcement de l’inclusion et de la résilience des jeunes et des femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme tout en promouvant l’harmonie sociale et la cohésion durable ». Ils font suite à une formation des formateurs tenue à Lomé, au cours de laquelle deux représentants de chaque commune avaient été initiés aux outils de l’action non-violente et à l’approche Do No Harm. Ces derniers ont restitué à leurs pairs les acquis de cette formation et insisté sur la nécessité d’un engagement collectif pour prévenir les tensions au sein des communautés. Soutenu par l’institut Auslandsbeziehungen (IFA) avec l’appui financier du ministère allemand des Affaires étrangères, le projet vise à doter les communautés locales de compétences en matière de prévention, de gestion et de transformation pacifique des conflits, dans la perspective de renforcer la paix et la cohésion sociale. Selon M. Kolani Pbieamika Batiesima, chef programme de YOUTH AWAKE et représentant du Directeur Exécutif de ladite organisation (M. KOLANI Y. Tobigue) , cette initiative vient soutenir les actions du gouvernement à accompagner les populations de la région des Savanes face aux défis de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. « Ces ateliers marquent une étape essentielle dans l’appropriation du manuel de formation par les autorités locales et les leaders communautaires », a-t-il déclaré. L’étape de Cinkassé 1 a été présidée par l’adjoint au maire, Zinogo Tené, qui a salué une initiative « venue à point nommé, au moment où nos communes font face à d’importants défis de cohésion sociale ».