Lutte contre l’extrémisme violent : le manuel de formation sur les stratégies de changement non-violent restitue aux acteurs de la région centrale

Les ateliers de restitution du manuel de formation sur les stratégies de changement non-violent et le principe « Do No Harm« , ainsi que les sessions de sensibilisation à la gestion des conflits communautaires, ont réuni les 28 août et 1er septembre, simultanément dans les communes de Tchamba 3 et de Mô 2, les acteurs locaux.

Cet atelier est initié par l’ONG « YOUTH AWAKE ». Il entre dans le cadre de la deuxième phase du projet « Renforcement de l’inclusion et de la résilience des jeunes et des femmes pour lutter contre l’extrémisme violent et le terrorisme, tout en promouvant l’harmonie sociale et la cohésion durable ». Ce projet est appuyé par l’Institut Auslandsbeziehungen (IFA) et le ministère allemand des Affaires étrangères.

L’objectif est de restituer aux acteurs de la commune les acquis d’une formation des formateurs, tenue du 11 au 15 août derniers à Lomé, sur la non-violence et la gestion des conflits communautaires, à laquelle ont pris part deux personnes ressources de la société civile de chaque commune. Il s’agit, en outre, de contribuer à la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale relative au renforcement de l’inclusion, de la cohésion sociale et à la promotion de la paix.

Les atelier ont été marqué par la présentation du manuel de formation aux participants par les bénéficiaires de la session initiale de Lomé. Ce manuel est axé sur les stratégies du changement non-violent et le principe « Do no harm » (Ne pas nuire).

Le maire de la commune de Tchamba 3, Saboutou Tikpa s’est réjoui du choix de sa localité pour l’exécution de ce projet et l’élaboration de ce manuel qui vient renforcer les différentes actions dans la commune et les capacités des acteurs en les dotant d’outils nécessaires pour faire face à la réalité sur le terrain. Il a demandé aux participants de s’approprier le document et surtout de le mettre en pratique pour régler pacifiquement les éventuels confits dans la localité.

Le responsable de suivi-évaluation à YOUTH AWAKE, NASSANDJA David, représentant le directeur exécutif de l”ONG, KOLANI Tobique, a souligné que la première phase du projet a consisté à la recherche des causes profondes de l’extrémisme, ce qui a permis ensuite de mettre en œuvre cette seconde phase consacrée à l’exécution d’un plan d’action local, notamment l’élaboration du manuel. Il a ajouté que le projet touche plus de seize (16) communes du Togo, principalement celles transfrontalières considérées commune étant les plus vulnérables au fléau de l’extrémisme violent.

Les bénéficiaires de la session initiale de Lomé, M. AFFO ALASSANI Mahadiou et ADJINGBE Arimouyaou ont promis après cette restitution d’organiser régulièrement des formations à l’endroit des acteurs locaux pour mieux divulguer les stratégies de changement non-violent dans la commune pour une paix et une cohésion sociale durables.

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