Pagouda, 29 août – L’organisation YOUTH AWAKE a organisé les 28 et 29 août de façon simultanée dans les communes de Binah 2, Dankpen 2 et 3, une série d’ateliers de restitution de la formation sur les stratégies de changement non-violent et le concept de « Do No Harm » (ne pas nuire), en français, couplée de la sensibilisation des jeunes et des femmes sur la gestion des conflits communautaires.
L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet : « Renforcement de l’inclusion et de la résilience des jeunes et les femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme tout en promouvant l’harmonie sociale et la cohésion durable ». Il est financé par le ministère allemand des Affaires étrangères à travers « l’Institut Für Auslandsbeziehungen (IFA) ».
Cette tournée couvre les trois communes de la région Kara (Binah 2, Dankpen 2 et 3). Il vise à outiller les communautés locales, surtout les jeunes et les femmes dans la prévention pacifique des conflits afin de renforcer la paix, la transformation pacifique et la cohésion sociale.
La rencontre a réuni les maires, les conseillers municipaux, leaders religieux et autorités locales. Ils ont été sensibilisés sur leur rôle dans la gestion des conflits communautaires. Elle fait suite à une formation des formateurs organisée à Lomé, au cours de laquelle deux formateurs sélectionnés ont été renforcés sur les principes de l’action non violente et l’approche « Do no Harm« . A cette occasion, ces derniers ont présenté un résumé des acquis de cette formation et rappelé l’importance de l’engagement collectif pour prévenir les tensions au sein des communautés.
Au nom du directeur exécutif, le chef programme de YOUTH AWAKE, M. KOLANI Pbieamika Batiesima a souligné que cet atelier marque une étape essentielle pour l’appropriation du manuel par les autorités locales et les leaders communautaires. Il a fait savoir qu’à travers cette initiative, l’organisation YOUTH AWAKE confirme son engagement à accompagner les communautés de la région de la Kara, dans la prévention de l’extrémisme violent et du terrorisme, tout en promouvant l’inclusion, l’harmonie sociale et la cohésion durable.
Pour les maires, ce projet vient contribuer à relever les défis de cohésion sociale auxquelles leurs communes font face. Ils ont reconnu que l’implication des jeunes, des femmes, des leaders religieux, ainsi que des élus municipaux est indispensable pour bâtir des communautés plus résilientes et unies.
